sans titre 08

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[Gracienne]

Une branche épineuse m’agrippe le haut du front, au niveau des cheveux. Je suis figée ; je ne sais plus avancer. Je crie en jetant un regard vers la gauche, où je voulais aller. Du revers de la main droite passée sur le haut de la tête, je donne un coup pour m’arracher de cette emprise. Je me retrouve avec quelqu’un et je regarde ma main blessée : une éraflure... En fait, en pressant la peau de part et d’autre, je fais sortir, d’un petit trou, une espèce de glu blanche. Nous nous demandons si ce n’est pas du pus mais je réfléchis et il me semble que ce ne doit pas être du pus : je viens à peine d’attraper cette blessure ! Il me semble qu’il faut plus de temps pour que du pus se forme... Je suis perplexe et je continue à faire sortir cette pâte blanche qui se dévide comme du mastic.

[Gracienne]

Des serpents m’attaquent.
Je vois un serpent. Il est à moitié caché, et je regarde car on n’en voit pas l’extrémité. Soudain, il lève la tête et me regarde. Il est gros comme un bras alors qu’à l’instant, il avait l’épaisseur d’un pouce. Je veux retourner d’où je viens pour le faire partir mais d’un mouvement rapide, le serpent se retrouve devant moi. Je fais demi-tour pour repartir. Le serpent m’a aussitôt rattrapée et m’attaque. Je m’enfuis. C’était un serpent brun-orangé. Il y a un autre serpent, un noir. Mais déjà, je suis plus loin. J’ai appelé. Quelqu’un m’entend. je suis tranquille.